Sur plusieurs décennies, près de 900,000 québécois et plus de 1 million de Canadiens ont émigré aux États-Unis pour fuir la misère de notre pays.
Vers le milieu du XIXe siècle, toutes les terres cultivables au Québec étaient occupées et labourées jusqu’à la frontière américaine.
L’expansion de l’agriculture était impossible à cause du surpeuplement des terres. Du côté américain, des usines de coton ouvraient leur porte en Nouvelle-Angleterre. C’était la révolution industrielle qui a contribué à cet exode.
Les francophones se mirent à émigrer vers les villes manufacturières des États-Unis, malgré les menaces du clergé qui considérait les États-Unis comme un lieu de perdition. Ils sont donc partis pour s’établir dans l’État du Maine, au Vermont, au Massachusetts, dans le New Hampshire, le Rhode Island ou au Connecticut. D’autres se rendent vers le Michigan, l’Illinois et le Minnesota ou encore plus à l’Ouest, vers l’Oregon, l’Idaho et l’État de Washington.
Plusieurs de nos ancêtres faisaient partie de ceux qui ont migré aux États-Unis après la Guerre de Sécession jusque dans les années 30 au 20e siècle. Il y a eu les Jarest, les Gauvreau, les Laliberté et les Perreault, certains anglicisant leurs noms, ce qui entre autres dans l’État du Maine leur permettait de demeurer anonymes pour se soustraire entre autres aux persécutions du Klan.

Quand le KKK faisait sa loi contre les Canadiens français du Maine
Au Maine, l’importante diaspora canadienne-française fut la principale cible de l’organisation raciste et ultranationaliste du Ku Klux Klan durant les années 1920. C’est ce que rappelle une enquête conduite ces derniers jours par la chaîne de télévision News Center Maine (NCM) du réseau NBC à Portland.
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Chose certaine, plusieurs Québécois et Canadiens ont joué un rôle important dans l’industrialisation chez nos voisins du sud. Ils sont devenus des citoyens américains à part entière dans une large majorité. D’autres sont revenus au Canada pour différentes raisons, dont le mal du pays et l’éloignement familial devenu trop difficile.
Célébrer le 4 juillet ne peut pas se faire sans souligner l’apport des francophones dans la culture américaine. Bonne célébration de la fête de l’indépendance!
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