Extrait du registre de l'Église Saint-Jean-Baptiste de Québec, 20 avril 1889 Élie Plamondon (1848-1906) et Malvina Thibodeau (1852-1911) étaient parrain et marraine d'André. Ils étaient aussi ses grands-parents du côté maternel.
André Gauvreau
André Gauvreau (1899-1945) était le frère de mon père Vincent Gauvreau (1911-1968). C’était le deuxième enfant de la famille de Ferdinand Gauvreau (1868-1953) et de Desneiges Plamondon (1873-1948). Dans les faits, mes oncles Antonio (1887-1936), Paul-Omer (1901-1944), tout comme André, sont décédés avant ma naissance. Je ne les ai donc pas connus.
C’est par les données généalogiques familiales colligées par mon oncle Robert Gauvreau (1905-1969) que j’ai pu débuter mes recherches. L’aide précieuse de ma cousine Lorraine Gagnon a grandement stimulé mon intérêt pour faire ce devoir de mémoire.
Disons d’emblée que mes grands-parents ont été durement ébranlés en cette année 1944. Selon les documents que j’ai trouvés, leurs fils André et Paul-Omer sont probablement décédés à quelques jours ou quelques semaines d’intervalles. La mémoire orale raconte qu’un mois séparait la disparition des deux fils Gauvreau. Selon les informations retrouvées dans des archives du journal Le Soleil, je m’avance à interpréter que mes deux oncles sont probablement décédés en mai. André s’est éteint à Saint-Raymond au Québec. Paul Omer est décédé à Chicago en Illinois où il vivait avec sa famille.
Article sur les funérailles d'André Gauvreau Le Soleil, 2 juin 1944
Paul Omer Gauvreau / Avis de décès Le Soleil, 31 mai 1944 & Chicago Daily Tribune - Wed, May 31, 1944 - Page 14
André Gauvreau était sapeur-pompier à la caserne numéro 7 de la ville de Québec. Ma cousine Lorraine m’a dit que sa mère lui avait raconté qu’André avait été gravement blessé lors d’un incendie. Même s’il s’était rétabli, le médecin avait affirmé que les séquelles étaient suffisamment importantes pour que son espérance de vie soit limitée à une quinzaine d’années. C’est exactement ce qui est arrivé.
Le Soleil, 25 janvier 1930 https://diffusion.banq.qc.ca/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/sean9iL3jKZZZ6P-x_zc5w.pdf#page=15
Dans les archives du journal « Le Soleil » du 25 janvier 1930, André Gauvreau est mentionné parmi les blessés de l’incendie du magasin « Simard », propriété de monsieur Télesphore Simard (1878-1955)*. Il existe aussi une autre version dans la famille qu’André Gauvreau aurait été blessé lors de l’incendie d’un orphelinat. Cette dernière ne peut pas être appuyée par la recherche dans les Archives du Soleil.
Télesphore Simard
Quand Joseph André Gauvreau est né le 20 avril 1899 à Québec, son père Ferdinand avait 31 ans et sa mère Desneiges Plamondon avait 26 ans. Il a été baptisé à la paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste de Québec. Il a eu deux fils (Marius et Jean-Guy) et trois filles (Diane, Laurette et Monique) avec son épouse Marie Yvonne Rosanna Moisan (1904-1969), baptisée à l’Église de Saint-Raymond le 20 août 1904. Il est mort à Saint-Raymond, en mai 1944 à l’âge de 45 ans. Son épouse s’est remariée à deux reprises.
Archives BAnQ, Le Soleil, août 1951
Elle a épousé Aurèle Godin en secondes noces, poussé par le curé du village, mort assassiné dans de mystérieuses circonstances Eugène Morasse a été son troisième et dernier époux.
Extrait du registre de l'église de St-Raymond de Portneuf 20 août 1904
Avis de décès d'Yvonne Moisan-Morasse Le Soleil, décembre 1969 (détails manquants sur la famille)
Ce que je sais à ce jour se limite à ce que mon frère Richard et ma cousine Lorraine m’ont partagé. Je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer les enfants d’André et d’Yvonne,
Diane, Marius et Jean-Guy sont décédés.
Laurette Gauvreau a épousé Jean Bergeron. Ils ont eu trois filles, Johanne, Sylvie et Manon. J’ignore tout de Johanne Bergeron. Sylvie Bergeron est la conjointe de Jean-François Lisée, journaliste et homme politique.
Manon Bergeron s’est mariée à Manten Van Steenbergen au Vermont le 21 mai 2001. Ils habitent sur le continent européen.
*Né le 9 novembre 1878 à Saint-Joachim, Télesphore Simard est le fils de Louis-David Simard et d’Elizabeth Brown.
Après avoir étudié à l’Académie commerciale de Québec, Simard occupe le poste de commis dans divers magasins avant d’ouvrir son propre commerce de vêtements en 1911, la maison Simard et Carmichaël. Quelques années plus tard, il fait l’acquisition du Syndicat de Lévis, d’une boutique de lingerie pour enfants et de deux autres magasins de vêtements.
Simard entreprend sa carrière politique en 1924 alors qu’il est élu conseiller municipal du quartier Saint-Roch. Il est réélu à ce poste en 1926. Le 6 décembre 1927, il est choisi par le conseil pour remplacer le maire démissionnaire, Valmont Martin. Pendant sa brève administration, il fait voter des règlements d’emprunt pour compléter l’élargissement de la côte d’Abraham, l’amélioration du système d’aqueduc, la construction d’une annexe à l’Hôpital civique et la construction d’un pont sur la rivière Lairet. Aux élections de 1928, il est défait par Oscar Auger.
Il est décédé à Québec le 10 mai 1955. Il est inhumé dans la même ville au cimetière Saint-Charles.
Il avait épousé, en 1899, Rosalie Deschênes; puis, en 1916, Marie-Jeanne Forgues.
https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=25578&type=pge
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